Boitiers de dérivation

Dans cette page , je présente les boîtiers que j’ai conçu pour piloter les flux d’airs au niveau de ma ventilation. Au départ, je pensais prendre des « bypass » classiques. Mais, pour répondre à mon besoin, il m’en aurait fallu un grand nombre, et par conséquent un coût élevé.

Aussi, j’ai choisi de réaliser mes boîtiers de dérivation.

Comment fonctionnent ils?
Pour mon projet, j’avais besoin de pouvoir shunter des élements de réseaux. C’est à dire qu’il fallait que je puisse activer/désactiver le passage de l’air dans l’échangeur de la VMC par exemple.
Aussi, j’ai choisi une solution très simple (à commercialiser?) basée sur un clapet mobile dans une boîte judicieusement trouée….


Une première version, prototype était réalisée en MDF. Seulement, le poids, puis l’isolation supplémentaire à prévoir, m’ont fait abandonner la piste.

L’idée a été d’utiliser des panneaux d’isolants. Ainsi j’avais l’isolation d’incluse dès la construction, un matériaux léger qui se travaille au cutter, à la scie à métaux…


La première photo, c’est l’astuce pour faire des trous ronds….en utilisant pour gabarit un raccord chauffé..Ce gabarit ne restait pas sur l’objet, coût oblige (près de 4€ pièce!)…Sans cela, on pourrait imaginer un collage de l’élément en le laissant refroidir dans l’isolant..Ci dessous les étapes de la construction des boitiers…


On peut voir ci dessus le clapet évoqué sur le schéma de fonctionnement


Rien ne se perd!..les découpes liées aux trous sont devenus les pieds du boitier..

Le boitier terminé avec son « électronique »..je mets des guillemets car le montage est simple puis ne me satisfait pas…c’est du provisoire qui dure…

La logique de contrôle électronique

Dans le cadre de mon projet initial, je voulais du simple. Pour moi, le flux est direct ou dérivé. Autrement dit la vanne est ouverte ou fermée. Que du binaire. Aussi, j’ai choisi de faire un montage
alimenté par 4 fils: 2 pour alimenter le moteur, 2 pour inverser le sens du courant. Des capteurs de fin de courses viennent couper l’alimentation du moteur et permettent ainsi de ne pas toujours alimenter le moteur. Ce dernier, démultiplié, n’en reste pas moins un tout petit moteur. Aussi, le montage par vis sans fin permet que la position du clapet soit stable. Sans cela, un flux d’air trop important aurait pour effet de faire pivoter le clapet.

Le circuit fonctionne autour d’un pont en H. Pour le principe, je vous renvoie sur cette page qui explique tout cela très bien. Un optocoupleur permet de dissocier la partie « puissance » de la partie logique de commande. je ne rentre pas plus dans les détails, les curieux me contacteront au besoin. En effet, j’ai tous les typons au format Eagle5, ça peut aider. D’un autre côté, j’ai pas forcément envie de me faire piller mon travail et c’est pourquoi je ne le propose pas ici en téléchargement direct. Pour en finir, ce petit montage fonctionne bien mais les engrenages s’avèrent bruyants..une nouvelle solution verra bientôt le jour.

J’en finis donc ici avec la présentation de mes boîtiers de pilotage du flux, espérant que cela vous soit utile, vous donnes des idées