Bassin d’agrément

Le terrain de la maison étant très argileux, la pelouse a bien du mal à se faire respecter par endroits.Les divers amendements ne m’ont pas donné satisfaction.

En outre, la présence d’un point d’eau dans un jardin est un élément de nature à embellir ce dernier. Du moins c’est mon avis. Aussi, profitant du fait que j’avais encore la mini pelle, je me suis dit qu’un bassin d’agrément serait du plus bel effet, et apporterai un peu de fraîcheur lors des été chauds..

Aussi, après le classique état de l’art basé sur le web, j’ai décidé de partir sur un bassin de 2000 litres. Au final plus grand que mon souhait initial mais tout les forums indiquant qu’un bassin terminé apparaît toujours plus petit…

Aussi, pour le choix du matériaux, n’ayant pas envie de faire et refaire, je me suis immédiatement dirigé vers l’EPDM. Enfant, j’avais construit des bassins de moindre taille avec du simple pvc, et je me rappelle des nombreux problèmes d’étanchéité (bon je ne connaissais pas le feutre géotextile à cette époque)

Étape n°1: la construction du bassin

Tout commence par un trou….Bon au départ pelle et pioche….mais bon la mini pelle c’est mieux!..

 

 

Sur le dernier cliché, on note l’apparence étrange du sol.Comme je ne savais pas dans quels délais allait arriver la bâche, j’avais décidé de projeter du ciment et et de l’arroser à l’aide d’un arroseur de jardin, de sorte à former une pellicule résistante au craquèlement et effondrement de la terre…

Une fois le trou creusé, il a fallu déterminer la longueur de la bâche. Au prix de cette dernière, les calculs ont intérêt à être juste!

Pour ma part, j’ai fait très simple. Oubliées les formules glânées par ci par là…Pour ma part, j’ai déroulé un décamètre dans le trou en suivant la longueur maximale et la largeur maximale, j’ai rajouté un mètre à chaque mesure…Et j’ai commandé..J’en ai eu pour 250€..A ce tarif là, je peux vous assurer que l’on fait attention à chaque coup de cutter.

Le but de cette manœuvre était de calculer la surface développée majorante de mon bassin. C’est ce que visent à faire les formules tordues que l’on trouve sur le web, à ceci près qu’elles sont loin de minimiser la surface de bâche…En gros si j’avais du suivre les conseils basés sur les formules des forums et autres sites commerciaux, j’aurais eu de quoi faire 2 bassins!

Avec cette technique, j’ai déjà eu du surplus.J’en ai alors profité pour étendre le bassin par endroit.

Bon la suite se passe de commentaires: Mise en place du feutre, puis la bâche (là on est minutieux et on veille à l’absence de cailloux!)

Restent les bordures à réaliser. Pour ma part, j’ai utilisé une technique simple,à bases de cailloux simplement posés sur un bout de feutre. Les photos parlent d’elles mêmes. Par contre, et j’ai réalisé cette opération 1 an après la construction du bassin, j’ai réalisé une ceinture en béton, sur laquelle sont posées les pierres. En soit rien de bien compliqué, un seau de béton, une truelle. On soulève une pierre, on gâche un peu de béton pour tenir la bâche et surtout éviter que les pluies ne viennent inonder la berge et modifier son profil. Sans cela, l’érosion impacte la position de la bache et de fait la hauteur d’eau du bassin.



Étape n°2: les plantes et les poissons

L’hiver passé, j’ai introduit 5 poissons rouges, une filtration et 3 pauvres plantes.

Je pensais que cela serait suffisant mais c’était sans compter sur mes poissons. En effet, ces derniers ayant choisi de prospérer, l’équilibre du bassin fut rapidement rompu…

Étape n°3: Mise en place d’une zone de lagunage

Aussi, comprenant que la population de poisson nuit à l’équilibre du bassin, je décide de construire une zone de lagunage..
Sur la photo ci dessous, on voit les algues, traduisant le déséquilibre de l’eau du bassin.
J’ai construit cette zone en déposant une ceinture de cailloux dans le bassin.


On distingue bien les algues caractéristiques du déséquilibre de l’eau du bassin.


Pour assurer une circulation de l’eau j’ai réaliser une pseudo étanchéité avec les restes d’EPDM dont je disposait.


La seconde étape a ensuite été de combler la zone avec de la pouzzolane. Et d’ailleurs là le problème.J’ai mis la pouzzolane sans la laver..si bien qu’elle a coloré fortement le bassin…(On le voit sur la photo) Même en 3 jours, l’eau n’est pas redevenue claire. Du coup, renouvellement d’une partie de l’eau…

Voilà donc la première zone de lagunage.

Étape n°4: Extension de la lagune

Mais plus je lisais des articles sur le web, plus je comprenais l’importance de la taille de la lagune. Aussi, par mesure de précaution, et aussi dans le but de créer un circuit d’eau plus sympathique, je décidais de créer une extension à la lagune. Ici, encore plus simple…Une ceinture de gros cailloux, un géotextile ,3m² de bâche EPDM, et de la pouzzolane.

Étape n°5: Finition des abords du bassin

Toutes ces extensions nécessitent des finitions, notamment pour masquer le bloc de filtration ou encore la bâche relativement inesthétique

Étape n°6: Un pont de bois pour créer de l’ombre

L’idée ici de créer de l’ombre pour limiter là aussi la prolifération des algues. La lagune permet de restreindre la nourriture des algues, et l’ombre sera aussi un facteur visant à limiter la prolifération.
L’objectif est donc ici de créer un petit pont de bois , arqué. Mais, la portée de ce dernier est de 4 mètres…et cela nécessite donc un peu de réflexion…D’ailleurs si vous avez des idées n’hésitez pas à me contacter!